Roger D. Landry, directeur-adjoint aux relations publiques, directeur de l’accueil des chefs d’État et visiteurs de marque et du service d’hôtesses à l’Expo 67
Par Carmen Desmeules
Crédit photo – Bibliothèque et Archives Canada
«Lorsqu’on se donne un but, et qu’on a une date pour le rencontrer, on prend les moyens pour l’accomplir, et c’est ce qui a été fait entre le moment où vous disiez qu’il y avait du retard, et dire: ‘’non, on va le rencontrer, on va le faire.’’
Le cheminement critique. Voilà un exemple de comment ça s’est fait, avec des hommes de volonté. Des gens qui voulaient que ça marche. Des gens qui se sont dit : ‘’Oui, on va réussir. Oui, on va le faire. Oui, on est capable.’’ Et c’était la donne du moment. C’est ce que les gens croyaient et la preuve a été faite, ça a eu lieu, on a eu 55 millions de visiteurs.»
C’est en ces mots que Roger D. Landry résume l’esprit qui entourait les directeurs de service à Expo 67. Une foi certaine en ce projet grandiose.
Crédit photo – Bibliothèque et Archives Canada
Roger D. Landry, Montréalais d’origine, a été directeur-adjoint aux relations publiques de l’Exposition universelle et internationale de 1967 et, par la suite, directeur de l’accueil des chefs d’État et visiteurs de marque et du service d’hôtesses. Philippe de Gaspé Beaubien, directeur de l’exploitation à Expo 67, parle ainsi de son collègue: « Roger était un gars intéressant. Il n’était pas facile à mener, mais il était plein d’enthousiasme. Je l’aimais beaucoup, Roger.» (pré-entrevue du 10 mai 2016)
Aux plus beaux jours de l’Expo, lors d’un concert, M. Landry découvre un jeune ténor Luciano Pavarotti avec lequel il se liera d’amitié, l’hébergeant un certain temps chez lui. De cette rencontre, naîtra une grande amitié. «Je l’ai rencontré la première fois en 1967 lorsque la Scala est venue à Montréal dans le cadre de l’Expo. J’étais responsable des visiteurs de marque. Il m’avait demandé de lui trouver un meilleur endroit pour séjourner parce qu’il n’aimait pas son hôtel. Il est venu chez-nous à la campagne. On est restés en contact.» (La Presse, 7 septembre 2007)
Surtout connu pour son poste de président et éditeur du quotidien La Presse de 1980 à 2000. Puis, au début des années 2000, il devient attaché politique aux affaires publiques au cabinet du maire de Trois-Rivières.
Philanthrope et amoureux des arts lyriques, Roger D. Landry apporte un concours bénévole à de nombreuses institutions culturelles, charitables ou sociales, dont la présidence générale de la campagne annuelle de Centraide en 1986, son apport à l’Orchestre symphonique de Montréal et aux Petits chanteurs du Mont-Royal de même qu’aux Jeunesses musicales du Canada. En septembre 1989, il accepte la présidence du conseil d’administration de l’Opéra de Montréal. Il est membre du Conseil consultatif de l’Ordre du Canada, dont il est officier, et colonel honoraire des Fusiliers Mont-Royal.
*Source : Ordre national du Québec et comptes rendus d’entrevues, mai 2016