Yves Jasmin, le directeur de la publicité, des relations publiques et de l’information pour Expo 67, est le Don Draper de Montréal.
Par Carmen Desmeules
Crédit photo – Bibliothèque et Archives Canada
Yves Jasmin a œuvré toute sa vie dans le domaine des communications, d’abord cinéaste à l’ONF, ensuite journaliste au quotidien montréalais Le Canada. Il a occupé subséquemment divers postes au sein d’entreprises prestigieuses comme Air Canada, les brasseries Molson et Ford Canada.
À la Compagnie canadienne de l’Expo 67, il était directeur général des relations publiques, de l’information et de la publicité.
Crédit photo – Bibliothèque et Archives Canada
En 1967, grâce à son travail pour Expo 67, The Public Relations Society of America lui a décerné sa plus grande distinction, The Gold Anvil (L’enclume d’or). À ce jour, il est le seul non-américain à avoir reçu cet honneur.
Son ouvrage, La petite histoire d’Expo 67, est un recueil de documents et d’anecdotes sur la préparation et la réalisation de cette inoubliable exposition.
Pour Roger D. Landry, directeur adjoint aux relations publiques à Expo 67, « le travail que Jasmin a fait aux communications pourrait être une école en soi, une université ». Diana Nicholson, adjointe aux relations publiques, l’appréciait beaucoup : « Il est drôle, il est super compétent et il n’a pas sa langue dans sa poche. Alors, il n’hésite pas de critiquer quand il faut critiquer. Il a fait un travail absolument extraordinaire à Expo ».
Né à Lachine, Québec, en 1922, Yves Jasmin a été Lieutenant d’infanterie dans l’Armée canadienne avec service outremer de 1942 à 1944. Il est également Officier de l’Ordre du Canada. Suite à Expo 67, il fut ensuite président de la compagnie Desroches, Jasmin et Associés et participa plus tard à quelques cabinets-conseils en relations publiques.