Construit comme une grande fresque cinématographique, Expo 67 Mission Impossible est un véritable thriller qui s’ouvre sur ces hommes qui sont les véritables Mad Men de Montréal. Les organisateurs n’ont que 1628 jours pour construire une île, 128 pavillons, 3 ponts et quelques trains capables d’accueillir des dizaines de millions de visiteurs. Un ordinateur de l’Institut de recherche Stanford prédit leur échec. Le premier comité organisateur démissionne. Les spéculateurs s’agitent. Ottawa et Québec hésitent à payer pour un événement éphémère qui coûtera plus cher que tous les ponts de Montréal.
Malgré les tracasseries sans fin du cabinet de Lester B. Pearson, la quasi entreprise de sabotage de certains journalistes, tout sera prêt pour l’ouverture officielle le 28 avril 1967. Il s’ensuit six mois complètement fous: 183 jours durant lesquels les Mad Men de Montréal – Robert Shaw, Yves Jasmin, Philippe de Gaspé Beaubien et quelques autres – surmontent tous les obstacles. Les menaces des Black Panthers contre Lyndon Johnson; la grève du métro; les appels à la bombe du FLQ ; les files d’attente interminables partout; la pénurie d’hébergement créant des situations cocasses; la cohue lors de la visite de Grace Kelly; le choc politique suscité par le «Vive le Québec libre !» de Charles de Gaulle et les enfants perdus … Le tout dans un cortège invraisemblable de 63 chefs d’État, 3000 invités d’honneur, 35 000 journalistes et 25 000 artistes de partout dans le monde.
Au XXe siècle, aucune exposition n’aura produit une telle détonation dans son pays hôte et dans le monde. Expo 67 Mission Impossible raconte comment la puissante direction artistique d’Expo 67 capture tous les possibles de son temps, introduisant l’architecture space frame, Imax, le téléphone mains libres, les pictogrammes, bouleversant le monde des arts et jusqu’aux habitudes culinaires. C’est aussi la naissance de l’industrie québécoise du design, de la mode et de la publicité. Expo 67 a voulu être, et aura été, une formidable utopie dont les effets sont toujours visibles 50 ans plus tard. Durée de 68 minutes.
Un film de GUYLAINE MAROIST, MICHEL BARBEAU & ERIC RUEL
Montage : MARTIN GAGNON & ERIC RUEL
Recherche : MICHEL BARBEAU, JULIE BARLOW, PIERRE-ALEXIS JASMIN, GUYLAINE MAROIST & JEAN-BENOIT NADEAU
Consultant à la scénarisation & Écriture des narrations : SYLVAIN CORMIER
Consultants : DANIEL DUPRÉ, PIERRE HUET, SERGEI PLEKHANOV
Montage son : MARTIN GAGNON, FRANÇOIS LACASSE, ERIC RUEL
Mixage son : FRANOIS LACASSE
Producteurs : GUYLAINE MAROIST & ERIC RUEL
« ☆☆☆☆… On aime la qualité de la recherche, le montage rythmé, le dynamisme (…), la fierté transmise par le film. »
— Normand Provencher, Le Soleil
« Trèèèès bon documentaire. »
— Stéphanie Tremblay, Radio-Canada Québec
« Fabuleux documentaire. »
— Richard Therrien, Le Soleil
« Il faut absolument voir Expo 67 Mission Impossible. »
— Josée Legault, Journal de Montréal
« Merveilleux documentaire. »
— Stéphane Garneau, Radio-Canada
« On voit qu’il y a beaucoup, beaucoup de travail derrière ça. » — Émilie Perreault, 98,5 fm
« Expo 67 Mission Impossible, un documentaire fascinant. » — Julie Jasmine Boudreault
« Un documentaire extraordinaire. » – Guy A Lepage, Tout le monde en parle
À propos des Productions de la ruelle
La compagnie Les Productions de la ruelle œuvre depuis 15 ans à la production de documentaires uniques et de séries documentaires. Menée avec conviction par les producteurs Guylaine Maroist et Éric Ruel, elle communique au monde l’autre versant de l’Histoire, met en lien les multiples générations et la mémoire collective tout en questionnant avec rigueur les enjeux scientifiques, les questions démocratiques, les institutions politiques et le monde tel que nous le connaissons.
Une démarche au cœur du savoir, de l’éducation, de la connaissance et du bien commun. Elle est récipiendaire de plusieurs prix dont plusieurs Gémeaux, le Grand Prix du jury au Festival du film indépendant de New York, le Grand Prix Boomerang 2009, le Prix Pierre-Breton 2011 et le VIFFF d’or 2015. Productions de la ruelle, a aussi été récipiendaires du prix Pierre Berton pour la série J’ai la mémoire qui tourne. On lui reconnait aussi le coup-de-poing Gentilly Or Not To Be (gagnant de 2 prix Gémeaux) et le documentaire Bombes à retardement (gagnant du Gold Ribbon Award pour le meilleur documentaire canadien et du Grand Jury Prize au Festival International de Film Indépendant de New York.)